4 décembre 2016

Cannelle ... enfin !

Aujourd'hui, avec Mademoiselle J, nous décorons la maison de quelques guirlandes, nous buvons une infusion qui nous délivre ses arômes de clous de girofle et de miel, nous allumerons ce soir des bougies aux parfums d'agrumes et de cannelle ...

Cannelle, justement ! Cela fait quelques jours que j'ai fini deux exemplaires du chaleureux gilet de Christelle Beneytout. Il est grand temps que je vous en fasse part.

Le premier gilet est une version classique du modèle A, réalisé dans un jersey fin taupe agrémenté de chevrons argentés.




Gilet Cannelle - Christelle Beneytout
taille 46
jersey argenté chez Mondial Tissus

Ultra simple à réaliser, surtout quand Christelle explique comment travailler les tissus extensibles (clic clic ici). Je le porte ici de manière décontractée sur un jeans mais si j'avais pu rentrer dans mon unique pantalon noir (misère ... il faut que je maigrisse j'en couse un à ma taille !), je vous aurais montré comme il peut être chic aussi !

La deuxième version est inspirée des propositions de hacking que Christelle joint au patron (ainsi que ses conseils pour adapter Cannelle à votre morphologie).


Gilet Cannelle - Christelle Beneytout
version courte et cintrée
jersey rouge chiné

J'ai acheté ce tissu sur le stand Anna Ka Bazaar & atelier Brunette au salon CSF au mois de novembre, mais je n'en retrouve hélas aucune trace sur leurs boutiques en ligne. C'est bien dommage car sa qualité est très belle.

Cette version courte de Cannelle est pleine de peps et très féminine tout en gardant le confort du gilet. Autant dire que pour se glisser dans l'hiver, c'est parfait.

Bien d'autres variantes de Cannelle ont été testées et sont déjà visibles sur le blog de Christelle ou sur les réseaux sociaux avec les hashtags #hackingcannelle et #jecoudscannelle.

Merci Christelle pour ta confiance et pour ces idées inspirantes ! Forte de tes conseils pour coudre la maille, je vais de ce pas m'atteler à un nouveau tee-shirt pour ma nièce. On en parle bientôt ? Bon dimanche !
211,6m





























29 novembre 2016

Imagine

Comme sur beaucoup de blogs en cette fin novembre, je vais vous entretenir ici d'un projet exaltant, excitant, imaginatif pour ne pas dire créatif ... en un mot, jouissif !

La marque de patrons Louis Antoinette Paris a comme l'an passé proposé à la créativité des couturières un nouveau modèle de robe : la robe Imagine.

Dès la découverte du modèle, j'ai eu un flash : je lui créerai des manches et un dos qui donneront l'impression de porter un chemisier sous la robe de laine. Le reste des transformations découle du choix du tissu principal et de mon goût pour les pardessus, trenchs, vestes ... et des jolies finitions. Je détaille cela plus loin.

Il m'a valu quelques cogitations nocturnes et plusieurs brouillons, ce projet. Il est parfois devenu une obsession : comment raccorder la manche à l'épaule ? Comment dissimuler sous le devant croisé la fermeture à glissière (j'ai l'impression de parler en vieux français en évitant le mot zip ! hihihi ...) ? Comment modifier le dos pour obtenir l'effet drapé recherché ? Comment garder le confort du pli creux de la jupe sans pli apparent sur le devant ? Et l'aisance de la doublure, on en parle ?

On y va pour l'avalanche de photos (dont le nombre est proportionnel aux heures passées sur ce projet et au plaisir de conception et d'imagination de cette robe que j'ai d'ailleurs baptisée "ma robe IKEA au montage diabolique" !) ?













Le plus compliqué fut de réaliser la manche et de l'intégrer. Pour concevoir le patron de la manche, je me suis appuyée sur le tutoriel de Louis Antoinette Paris (ici). Pour l'assemblage, ce fut diabolique et j'y ai laissé quelques neurones !

Pour le reste, il y a eu de multiples essais en papier et en tissu.

Je conçois que vous puissiez trouver ces explications un brin laconiques et en être frustrées mais sans photo à l'appui, je doute de pouvoir être claire. Il faudrait que j'en recouse une !


Si vous souhaitez malgré tout soutenir cette robe et donc ma candidature au concours organisé par Louis Antoinette Paris, une plateforme de vote est accessible en cliquant sur la photo qui suit. Pour voter, cliquez sur le coeur et il vous sera demandé de vous connecter à Instagram, Facebook ou Twitter.

Robe d'après le modèle Imagine de Louis Antoinette Paris
(taille 46)
Prince de Galles Zadig et Voltaire et tissu de nature inconnue (étiquette rédigée en japonais 😁)
hérité de ma regrettée maman 

Un grand merci à Louis Antoinette pour ce beau modèle et pour ce concours et merci pour vos suffrages ! Vous avez jusqu'au 4 décembre pour voter.

212,5m

10 novembre 2016

Open Bar

Céline alias les reloux ne pouvait pas mieux dire pour m'inciter à participer à ce joli défi d'automne ! Non que je sois particulièrement portée sur les vins et spiritueux, mais l'intitulé traduit toute la latitude laissée à la blogueuse pour participer : tricot, couture, femme, homme, enfant, accessoires ... tout est possible (tout est réalisable) ... pourvu que ce soit joli et que cela puisse évoquer de près ou de loin l'automne. Alors rien que pour ça, Céline, merci !

Pour l'occasion, je vais retomber en enfance et quitte à remonter le temps, on fera aussi une halte à l'époque où je tricotais encore !

Bon, je ne sais pas comment les invitations à un défi 'fait main' opèrent sur votre cerveau, mais pour ce qui me concerne, cela provoque une compulsion compulsive de mes patrons, revues, livres, fichiers pdf ... et aussi de mon stock de tissus, de laines, de perles, de rubans ... Bref, si l'invitation n'est pas envoyée au moins ... pfff ... ouais ... au moins tout ça à l'avance, je parviens à décider de ce que je vais réaliser trois semaines après la date buttoir !
Cette fois, je me suis attachée à dépiler la pile "procrastination" aussi appelée "oh ! je le veux tout de suite tout de suite" mais souvent baptisée "à faire ... plus tard malheureusement" et là, c'était le magnifique ouvrage (rien que les photos et les mises en scène sont une raison d'acquérir ce livre !) de Soeur Alma, j'ai nommé "Poupée à coudre - exercices de style".

Je n'avais pas encore cousu ma poupée. Rien de compliqué dans sa réalisation, ça n'est juste pas très passionnant à rembourrer. En revanche, le dessin du visage et la broderie m'ont procuré beaucoup de plaisir ! Je l'ai baptisée Honorine.

Qui dit automne, dit couleurs, tricot, chaleur ...


Honorine porte un pantalon à pinces en chambray bleu ciel, un petit top en liberty Emilia's Flowers, un gilet col en V en Holstgarn Coast coloris Cobble (aig. 3) et une immeeeeense écharpe en Alpaga Fonty rouille (aig. 3), une coiffe en laine bouillie anthracite.
Les modèles sont décrits dans le livre à l'exception de l'écharpe, disponible ici. Pour le gilet, je n'ai pas utilisé le même fil que le modèle. Mais comme le vêtement est tout petit, on fait rapidement un premier essai et on adapte le nombre de mailles et de rangs à ce qu'on constate comme écart sur la poupée. Enfin, pour la coiffe, je regrette le choix de la laine bouillie, trop épaisse et lâche. J'ai dû passer un lien autour du visage qui vient se nouer dans le cou de la poupée (mais vous ne pouvez presque rien voir car Honorine s'est emmitouflée dans son écharpe ;-)).

Sur ma lancée, Honorine a aussi obtenu ...



... une robe drapée en polyester fleuri, sa coiffe assortie façon foulard noué, un jupon de tulle, une veste courte en feutrine bleue, et une pochette assortie.
La coiffe est un modèle maison, ainsi que la petite pochette. J'ai rebrodé la veste et la pochette de perles et de sequins.

Comme j'avais encore un peu de temps avant d'entamer le projet suivant, et toute à la joie de tricoter à nouveau, j'ai craqué pour la robe russe et son joli point astrakan.


Elle est réalisée en Debbie Bliss Angel rose (aig. 3). Pour le bas de la robe, j'ai tricoté 3 mailles dans chaque maille du haut au lieu des 2 spécifiées. Cela donne d'autant plus de gonflant !

***

La dernière fois que j'ai réalisé du tricot, il s'agissait d'un superbe pull à torsades (clic clic) qui avait eu raison du tendon fléchisseur de mon index droit. Une infiltration et un arrêt total de tricot d'un an plus tard, me voilà revenue aux aiguilles avec de la dentelle comme j'aime.



Châle Bord de mer par Petit bout de moi
réalisé avec seulement 76g de la laine Holstgarn Coast coloris Cobble chez Laine et Tricot (aig. 3)

J'ai modifié le modèle car je n'avais pas envie d'un très grand châle. J'ai donc réduit le nombre de pointes en dentelle de 32 à 24. Il est aussi prévu pour être bicolore et comme vous pouvez le constater, je me suis abstenue. Cette laine sèche se tricote facilement et est très chaude ... Autant dire que c'est appréciable ces temps-ci.

Pour admirer l'inspiration automnale des blogueuses engagées, les feuilles mortes se ramassent à la pelle à partir du 15 novembre dans le parc de Céline ici !

Je n'oublie pas vos votes (explications ici).

Il devrait y avoir bientôt un thème maille, hacking, bi-matière, femme et enfant ... encore un open bar, quoi ! Bises à vous !



213,18m



28 octobre 2016

Cigarette ... quoique ...

Je suis ravie de l'accueil que vous avez réservé à ma proposition du dernier billet. Les suffrages sont assez partagés alors j'essaierai de ne générer aucune frustration et il y aura sans doute des bafouilles sur Ditte, Mordue et la veste tailleur gansée.

Parfois, je me permettrai même (quelle audace !) de vous imposer un sujet !

Aujourd'hui, on s'intéresse au pantalon cigarette. Enfin, cigarette ... Disons que je n'ai jamais trouvé dans le commerce de pantalon à mes mesures, taille suffisamment haute, près du corps autour des hanches et des fesses sans être moulant, aux jambes fuselées même si anatomiquement parlant je suis plus cigare que cigarette.

A la faveur d'une flânerie sur Rascol pour y trouver le matériel nécessaire à la réalisation de ma veste de tailleur, le démon de la tentation patronesque (à moins qu'il ne se fut agi du patron de la tentation ...) m'a indiqué l'existence d'un joli modèle de pantalon fuselé pour jeune fille (ben quoi ?). C'était ce qu'il me fallait !

Méfiante de nature avec des marques que je ne connais pas et d'autant plus pour un pantalon (je n'en ai pas cousu tant que ça), j'ai d'abord fait une toile. Je me souviens que c'était en bonne compagnie puisque Odile était venue passer un moment créatif (elle avait tissé des perles) et gourmand (ses tuiles sont une tuerie !). Et je me félicite encore de sa venue : la toile était une catastrophe !

Bon, en vrai, la taille était parfaite à la taille. Mais, au niveau des jambes, cela tenait davantage du jogging oversize que du fuseau. Odile s'est donc empressée de fixer une armée d'épingles sur les coutures côté, devant et dos.

Il faut imaginer que nous avons ainsi réduit la jambe d'environ 4 centimètres (dans le bas) répartis sur 4 coutures.

Rendue plus sûre de moi par l'intervention d'Odile, j'ai modifié directement les planches et entrepris le travail d'un sergé blanc légèrement extensible.

Tadam !


Là, vous mesurez ma satisfaction sautillante ...


Ici, c'est le haut du pantalon (comprendre taille, hanches et fesses bien emballées) qui me plaît ...


Quand je vous dis que c'est bien emballé ! hihihi ...

pantalon fuselé McCall's M7098
coton sergé blanc chez Mondial Tissus

Bon, soyons honnêtes, mes jambes n'étant pas vraiment fuselées, et si on prend en compte la nécessité de pouvoir s'asseoir et aussi plier les jambes au niveau des genoux (je ne suis pas une poupée Barbie, ça vous étonne ?), il n'est pas vraiment possible d'affiner davantage la jambe. Sinon, il y a le legging mais Cristina est contre ;-)

Ou alors, je vais prendre un cours de modélisme spécial pantalon, grâce à Artesane. Oui, c'est ça que je vais faire.

Pour le choix du tissu (sergé de coton et élasthanne chez Mondial Tissus), le blanc était osé, car pas vraiment opaque. Ça vous choque, vous ? Ceci dit, il va plutôt bien avec ma veste en lin gansée dont je vous parlerai une autre fois.


(il y avait beaucoup de vent ce jour-là ...)

Si vous avez envie que je développe un sujet dans un prochain billet, n'hésitez pas à aller consulter la liste des propositions d'ouvrages ici et de commenter le billet. Et si je vous montrais les dernières cartes escargots ? Un petit avant-goût ...

Exprimez-vous et merci d'être là ! Bonne fin de vacances pour celles et ceux qui en ont !



212,99 m





13 octobre 2016

Je vous rassure ...

... je n'ai jamais cessé de coudre ces derniers mois. J'ai même beaucoup oeuvré depuis le mois d'avril.

J'ai aussi beaucoup réfléchi à la vie de ce blog, à ce que j'ai envie d'y publier, à ce que vous pourriez vouloir y trouver, au temps que je peux raisonnablement y consacrer et au plaisir que les échanges qu'il suscite me procure.

Alors, voilà ce que je vous propose : il y aura toujours ici des articles de couture et des tutos. Mais ça ne sera plus exhaustif. En revanche, je vous proposerai de plébisciter parmi une sélection de réalisations celle que vous aimeriez me voir commenter, développer, présenter plus amplement dans un article ultérieur.

Et ça commence aujourd'hui !

Depuis longtemps, je nourris le souhait de me former à la technique des tailleurs. En fait, je déteste le thermocollant. Je crains toujours de brûler mon tissu à l'application, que le thermocollant soit trop raide, que des cloques se forment à l'usage ou pire, que cela se décolle sur de grandes surfaces.

Et puis, j'ai connu Craftsy grâce à Annie Coton. Le champ de ces cours en ligne est très vaste. Pour réaliser la veste de mes rêves, j'ai dégotté ce cours. C'est en anglais mais avec les images, cela passe assez bien même si on n'est pas bilingue.

Quelques clichés de l'évolution et du travail d'entoilage à l'ancienne :


Le devant est entièrement entoilé. 

 Ainsi que le sous-col.


 J'ai utilisé une toile de tailleur lourde (car mon velours de laine est assez épais et aurait pu convenir pour un manteau) chez Rascol. On voit que le ruban de sergé est ici trop large ... Avant de finir, je l'ai remplacé par un ruban plus fin (7mm). On n'en trouve pas facilement en mercerie, mais j'en ai trouvé sur la boutique en ligne de Mondial Tissus.



Ici, on devine le travail de conception du patron qui assure que la couture du bord du col roule bien sur l'envers. J'ai appris en particulier comment amincir les marges de couture et écraser la couture.


Bien qu'ayant cousu une toile pour m'assurer de la taille, j'ai tout de même dû reprendre la largeur et la longueur des manches. J'ai aussi rajouté une doublure sur le devant car la batiste étant assez fine, elle ne me protégeait pas du crin contenu dans la toile de tailleur. Bonjour les gratouilles !


 J'ai voulu une jolie doublure en Liberty Toria (et donc je crâne dans les bois ;-)) ...


Le noir n'est vraiment pas facile à photographier. Alors, je vous laisse imaginer les détails.


Veste de tailleur Butterick B4610
velours de laine noir chez Mondial Tissus


A vous de jouer maintenant. Dans le prochain article, selon vos suffrages, je vous présenterai au choix :


1 - une veste de tailleur gansée en lin blanc issue du livre "la garde-robe idéale"
2- un pantalon cigarette Mc Calls
3- un yukata maison
4- une Majong Aime comme Marie (encore ?)
5- une jupe de communiante et son chemisier Citronille assorti
6- un tee-shirt Thor bi-matière de La Maison Victor


7- deux blouses Stockholm de Atelier Scammit
8- un short et une vareuse de Valantoine
9- une robe Margot de Valantoine
10- une tunique Froufrou et Capucine



11- une robe Ditte La Maison Victor
12- une Majong (encore ?!)
13- une robe Mordue Aime Comme Marie (d'après le chemisier du même nom)
14- une tunique bain de soleil smockée

Je compte sur vos suggestions dans vos commentaires !

Heureuse de vous retrouver, je vous offre ces quelques cyclamens ... A très vite !



212,99 m

28 avril 2016

La blouse ... Le blues ... La loose

J'ai bien failli ne jamais vous parler de cet ouvrage. Un peu par honte, par désappointement aussi, par doute, je crois, et par colère sûrement.

En fidèle spectatrice de la saison 1 de Cousu Main, j'ai cédé aux sirènes du recueil de patrons "Les créations de Carmen" et après avoir cousu la jupe droite pour Mademoiselle J (clic clic), j'ai tenté la blouse.

Heureusement, j'ai d'abord fait une toile partielle en taille 44, ce qui correspond à mes mensurations (98 de tour de poitrine). Partielle, parce que j'ai fait des manches courtes et que je n'ai pas monté l'encolure.

A ce stade, force est de constater que le 44 n'est pas approprié car ma carrure est assez large et donc un 46 s'impose. J'ai appris il y a quelques jours grâce à Anne-Sarah du blog Annie Coton, que je ne suis pas standard avec ma largeur d'épaule de 16 cm ! Il paraît que la plupart des femmes font plutôt du 13 cm. Bref !

Forte de ces constatations dimensionnelles, un peu dégoûtée de tailler du 46 quand même, je me saisis d'une jolie viscose imprimée "flamands bleus". La viscose, c'est un peu difficile à travailler, avouons-le, et je ne m'attendais pas à monter l'encolure très facilement. Mais, je suis opiniâtre (et têtue).

Armée de l'erratum disponible sur le blog de Carmen (clic clic), j'ai franchement galéré. Je ne comprends vraiment pas pourquoi les choses sont décrites dans l'ordre suivant (si j'ai compris !) :

1- assembler la patte d'encoulure intérieure endroit de la patte contre envers de la blouse.
2- assembler sur cette même couture la patte d'encolure extérieure endroit de la patte contre endroit de la blouse (3 épaisseurs, donc)
3- je vous passe les détails de montage de la pointe de la patte de boutonnage
4- pour finir par la couture du bord extérieur de la patte et de la sous-patte ... étape très délicate car pour que cela soit esthétique, il convient que les bords repliés se superposent parfaitement.

Bref ! J'ai dû tout découdre ...

A la deuxième tentative, j'ai pris un peu de recul par rapport aux explications :

1- j'ai assemblé la patte d'encolure extérieure endroit de la patte contre endroit de la blouse
2- j'ai assemblé les deux pattes (intérieure et extérieure) endroit contre endroit au niveau du bord extérieur
3- j'ai replié la patte intérieure sur l'intérieur du vêtement et ai piqué tout autour de la patte sur le bord intérieur, c'est à dire côté blouse et non côté col.

Si vous n'y comprenez rien, je ne serai pas surprise. En effet, je pense que les termes descriptifs choisi sont peu appropriés : intérieur, extérieur, dessus, dessous, patte, sous-patte ... Et les illustrations ne sont sans doute pas suffisantes.

Bref, j'ai vaincu l'encolure. Encore que j'aurais préféré un bouton de plus et le premier plus haut ... Encore que je ne suis pas franchement satisfaite du résultat : mon thermocollant est trop épais, ainsi que le tissu blanc utilisé pour la parementure intérieure.

Mais il en faut plus pour me décourager : on s'attaque aux manches. Rien de spécial à mentionner ... Encore qu'elles sont un peu étroites. Je peux quand même les enfiler mais c'était bien la peine de coudre un 46 !




Blouse issue du livre Les Créations de Carmen
taille 46
viscose imprimée "flamands bleus" chez Mondial Tissus

Mais finalement, c'est Monsieur Escargot qui a eu raison de ma velléité de porter cette blouse de la loose : "on dirait un haut de pyjama ..." Vous le percevez, mon désespoir ?

Allez, on sera plus positif dans un prochain billet !



224,7 m

Edit du 14 octobre 2016 : et voici enfin la blouse portée !



25 avril 2016

Un petit tour en Suède

La principale information de ce billet est éphémère : attention ! le patron de la blouse Stockholm est accessible gratuitement en PDF jusqu'au 4 mai ! En plus, Atelier Scämmit nous propose de participer à un jeu-concours qui récompensera 3 couturières (toutes les informations sont ici).

Alors, évidemment, j'ai téléchargé ... C'est un joli modèle basique, adaptable, facile à coudre ...

Enfin, facile à coudre ... Si si ! Mais en voyant la galerie des premières réalisations sur des jeunes femmes toutes filiformes, mes antennes de couturière aux formes généreuses se sont dressées, traquant  le piège.

Dans cette recherche, j'ai été bien aidée par Mithe qui a aussi bien étudié les photos. Elle parle suédois aux patrons en plus ... Bref, ce billet m'a été salutaire ! Merci Michèle !


Blouse Stockholm de atelier scämmit
taille 44
voile plumetis bleu marine chez Bouillon de Couture




Ayant jeté toute mon énergie dans les modifications du patron, j'ai osé faire des finitions (oui, des finitions, j'insiste) avec des bords à cru. J'ai simplement soutenu les bords (manches, bas du corsage et encolure) d'une simple couture en ton sur ton. Je précise quand même que les coutures sont toutes à l'anglaise !

Bon, il m'a donc fallu modifié le patron :
-1. les pinces poitrine sont abaissées de 2,5 cm (comme d'hab)
-2. les manches sont élargies : +3cm au niveau de l'encolure et 0cm au bas de la manche

Et pour cette version toute légère et printanière, les manches ont été raccourcies de 4 cm.

J'ai un regret : la couture de soutien de l'encolure a tendance à resserrer l'étoffe et l'encolure manque du coup de souplesse. Je devrais la reprendre en réglant un point un peu plus long.




La prochaine sera certainement en soie, car une fois les adaptations morphologiques acquises, cette blouse est vraiment une valeur sûre. Je crois d'ailleurs que Johanna va engager quelques modifications dans une prochaine version.



Et vous ? Vous laisserez-vous tenter ? A bientôt, chères lectrices !




224,7 m